L'actualité classique de Michael White : Les chevaux de Troie ;  la 8e Symphonie de Bruckner ;  Le Sacre du Printemps ;  Pygmalion
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L'actualité classique de Michael White : Les chevaux de Troie ; la 8e Symphonie de Bruckner ; Le Sacre du Printemps ; Pygmalion

Jun 20, 2023

Jeudi 31 août — Par Michael White

Michael Spyres dirige le casting des Trojans at the Proms dimanche [Marco Borrelli]

À MOINS que vous soyez en vacances au Groenland, vous aurez entendu parler des problèmes de gestion de la colère qui ont forcé le chef d'orchestre John Eliot Gardiner à se retirer du bal de fin d'année de dimanche prochain (rappel : il a frappé dans les coulisses une jeune basse chantant dans le spectacle) , et de nombreux centimètres de colonnes ont été remplis au cours de la semaine dernière de nouvelles d'août par ailleurs minces. Mais cela signifie que la représentation des Troyens de Berlioz, qui aura lieu l'après-midi et la soirée du 3 septembre à l'Albert Hall, sera encore plus mise en lumière que ne l'avait envisagé la BBC, avec des gens affluant pour voir ce qui se passe. Et ce qui se passe dans Les Troyens est, même sans bagarres dans les coulisses, un drame intense.

Il s'agit du plus grand des grands opéras, qui dure plus de cinq heures et raconte l'histoire de l'Énéide de Virgile en termes plus qu'épiques. C'est pourquoi il est rarement réalisé de manière complète. Selon Berlioz, l'intrigue se concentre sur l'amour tragique entre Didon et Enée (autre rappel : il la jette), mais il y a aussi beaucoup d'action d'épées et de sandales. Et le casting réuni par Gardiner pour ce projet capital est solide, dirigé par Paula Murrihy et Michael Spyres dans le rôle des amants, avec Alice Coote prophétisant dans l'oreille d'un sourd dans le rôle de Cassandra.

Le plus triste, c'est que Gardiner lui-même – un cogneur mais un excellent chef d'orchestre – ne sera pas là pour prendre les commandes : un assistant interviendra. Mais vous aurez toujours l'événement le plus spectaculaire proposé aux Proms de cette année. Et quelque part au milieu de l'énormité de tout cela se trouvera le jeune bassiste, William Thomas, qui a pris le coup de Gardiner et pourrait bien s'avérer être la star imprévue du spectacle.

Pendant ce temps, un autre grand événement aux Proms cette semaine est la 8e Symphonie de Bruckner, interprétée le 4 septembre par l'Orchestre Symphonique de la BBC sous la direction de Semyon Bychkov – un autre excellent chef, bien que moins pugiliste. Bychkov est en fait un maître sérieux de ce répertoire, et quelqu'un sur qui on peut compter pour en contrôler l'ampleur. Ce qui rend ce concert incontournable.

A noter, pour diverses raisons, l'interprétation du blockbuster ballet de Stravinsky, Le Sacre du Printemps, qui, le 2 septembre, bénéficie du traitement spécial dont Nicholas Collon et son Aurora Orchestra ont fait leur spécialité lors des Proms. Ils jouent de mémoire. Et sans pupitre pour gêner, ils dramatisent l'histoire derrière la pièce, en utilisant le mouvement, la narration et les acteurs. C'est un moyen idéal de découvrir la pièce, pour tous ceux qui ne la connaissent pas. Et pour ceux qui le font, cela rafraîchira votre réflexion.

En ce qui concerne la réflexion, le 7 septembre amènera de France le groupe de performances d'époque brillamment engageant Pygmalion avec son jeune chef charismatique Raphael Pichon. Et ensemble, ils interprètent une pièce familière – le Requiem de Mozart – dans des termes inconnus, avec des sections du Requiem entrecoupées d'autres œuvres de Mozart qui, selon Pichon, les éclaireront d'une manière ou d'une autre. Je le crois et je vous encourage à faire de même !

• Détails de tous les Proms sur bbc.co.uk – et n'oubliez pas que chacun est diffusé en direct sur Radio 3, avec un rattrapage sur l'application BBC Sounds.

Michael Spyres dirige le casting des Trojans at the Proms dimanche [Marco Borrelli] Pendant ce temps, un autre grand événement aux Proms cette semaine est la 8e Symphonie de Bruckner, interprétée le 4 septembre par l'Orchestre Symphonique de la BBC sous la direction de Semyon Bychkov – un autre excellent chef, bien que moins pugiliste. Bychkov est en fait un maître sérieux de ce répertoire, et quelqu'un sur qui on peut compter pour en contrôler l'ampleur. Ce qui rend ce concert incontournable. A noter, pour diverses raisons, l'interprétation du blockbuster ballet de Stravinsky, Le Sacre du Printemps, qui, le 2 septembre, bénéficie du traitement spécial dont Nicholas Collon et son Aurora Orchestra ont fait leur spécialité lors des Proms. Ils jouent de mémoire. Et sans pupitre pour gêner, ils dramatisent l'histoire derrière la pièce, en utilisant le mouvement, la narration et les acteurs. C'est un moyen idéal de découvrir la pièce, pour tous ceux qui ne la connaissent pas. Et pour ceux qui le font, cela rafraîchira votre réflexion.